Exercices corrigés, schémas & conseils méthodologiques pour progresser en SVT (niveau Lycée)
30 Mars 2016
L’organisation constante d’une fleur au sein d’une espèce, les points communs remarquables entre les fleurs de diverses espèces laissent supposer l’existence d’un contrôle génétique du développement floral.
Les gènes du développement floral
Dans le modèle ABC du développement floral, trois groupes de gènes A, B, C, par leurs interactions, déterminent la spécificité des organes sur les 4 verticilles; les gènes A gouvernent la formation des sépales; A+B les pétales; B+C les étamines et C les carpelles.
Un modèle provisoire tente d’expliquer comment ces gènes déterminent l’identité des organes floraux. Ce modèle est fondé sur trois hypothèses :
Hypothèse 1- Chacune des protéines codées par les gènes agit de façon spécifique dans la région affectée par les mutations du gène :
Hypothèse 2- L’action combinée des protéines codées par ces gènes détermine l’identité des organes floraux qui se développent :
Hypothèse 3- Supposons que les activités A et C s’excluent mutuellement. Toute région où l’activité A s’exprime sera dépourvue de l’activité C, et vice-versa. Ainsi :
D’après E.Meyerowitz, “Les gènes de la Floraison”,Pour la Science, Dossier hors-série janvier 2000, p.75