7 Janvier 2012
L’endurance et la résistance des rennes du Père Noël
(d'après Nouméa mars 2005)
Dans la nuit du 24 au 25 décembre, chaque année, c’est le même rituel, un vieil homme tout de rouge et blanc vêtu, réalise un exploit : distribuer une ribambelle de cadeaux au travers le monde, et en un temps record !
Pour cela, il peut compter sur ses plus fidèles rennes. Soucieux de leur santé et de leur bien-être, le Père Noël, a étudié de plus près la physiologie musculaire de Rudolph, le chef des rennes (qui soit dit en passant, s’est prêté de bonne grâce à cette petite étude scientifique, difficile de refuser quelque chose à celui qui le choie tant, et fait le bonheur des petits comme des grands).
Pour accomplir sa mission, le Père Noël attend de ses rennes deux types d'effort physique : l'endurance (effort modéré mais prolongé) et la résistance (effort intense mais de courte durée).
De part ses connaissances acquises en S.V.T., il sait que les muscles contiennent deux types de fibres : des fibres de type I et des fibres de type II. Au cours d'un effort d'endurance, les fibres de type I sont les plus sollicitées, alors que les fibres de type II le sont lors d'un exercice intense et de courte durée.
En exploitant les documents 1 à 3 et en utilisant vos connaissances, expliquez par quelles voies métaboliques, l'organisme de Rudolph et de ses congénères, répond à la demande énergétique pour ces deux types d'effort nécessaire au travail du Père Noël.
Proposition de correction :
Document 1 : électronographies fragments fibres musculaires avec myofibrilles visibles
fibres I : présence nombreuses mitochondries
mitochondries sont le siège de la respiration cellulaire (production ATP°
fibres II : absence de mitochondries dans la région présentée
hypothèse : ces fibres ne contiennent que très peu de mitochondries
Document 2 : Données biologiques sur les fibres musculaires
fibres I et II ont les mêmes réserves en glycogène
fibres I plus riches en ATP synthétase que fibres II
ATP synthétase enzyme de la membrane interne des mitochondries
Enzyme indispensable à la régénération de l' ATP
Document 3 : Données sur le métabolisme énergétique cellulaire
dégradation totale pyruvate par mitochondrie est 17 fois plus efficace que par la glycolyse
glycolyse = dégradation du glucose en pyruvate
CONCLUSION
fibre I riches en mitochondries, métabolisme énergétique qui repose sur respiration mitochondriale
=> cela permet un effort prolongé (forte consommation énergétique)
fibre II pauvres en mitochondries, se fournissent ATP par glycolyse
système énergétique peu rentable qui ne peut pas fonctionner longtemps car les réserves sont très vite épuisées